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Le gaullisme est la doctrine se réclamant en France de la pensée et de l'action de Charles de Gaulle (1890-1970), associant nationalisme et humanisme.
Si les gaullistes ont siégé sur les bancs de droite des assemblées parlementaires, la doctrine gaulliste ne possède pas les attributs classiques des forces de droite dans les États d'Europe occidentale :
- droites européennes : défense du capitalisme, atlantisme...
- gaullisme : troisième voie sociale entre le capitalisme et le marxisme (l'"association capital-travail" ou "participation"), indépendance vis-à-vis des États-Unis d'Amérique (l'"Europe européenne")...
Le positionnement du gaullisme à droite est donc controversé. Les successeurs de Charles de Gaulle - Georges Pompidou puis Jacques Chirac - ont toutefois normaliser le programme gaulliste en l'alignant sur celui des droites européennes (capitalisme libéral, atlantisme, Europe supranationale...). L'aboutissement de cette évolution est la disparition, après l'élection présidentielle de 2002, du parti héritier du gaullisme - le Rassemblement pour la République (RPR) - dans un parti attrape-tout de droite : l'Union pour un Mouvement Populaire (UMP).
Variantes
- le néogaullisme, "de droite" (Georges Pompidou, Jacques Chirac).
- le gaullisme social, "centriste" (Jacques Chaban-Delmas, Olivier Guichard) : gaullistes défendant la démocratie sociale, sans toutefois remettre en cause le capitalisme (réformisme de type social-démocrate). Dans les années soixante-dix, ce gaullisme s'est ouvert à la décentralisation et à la construction européenne.
- le gaullisme "de gauche" (Louis Vallon, René Capitant) : fraction la plus progressiste des gaullistes, remettant en cause le capitalisme.
- le gaullisme orthodoxe (Michel Debré, Pierre Lefranc, Pierre Messmer) : fraction la plus nationaliste des gaullistes insistant sur les principes d'indépendance et d'unité nationale.